Glossaire d'informatique |
6800 |
Premier microprocesseur 8 bits de la firme Motorola sorti en 1974. |
Accumulateur |
C'est un registre de données. Il a pour fonction d'enregistrer les opérandes et résultats des opérations arithmétiques et logiques effectuées par l'UAL puis de les remettre à disposition de l'UAL lorsque celle-ci en a besoin. |
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Bit |
Pour Binary digit (chiffre binaire). Ce système
de numérotation, inventé par Boole, est très
important en informatique puisque les machines ne connaissent ni les
chiffres ni les lettres. En effet les lois de l'électricité
limitent à deux états les valeurs prises possibles:
ou bien le courant passe on dit que le circuit est fermé, ou
bien le courant ne passe pas et on dit alors que le circuit est ouvert.
On représentera ces deux états respectivement par 1
et 0, et on parlera donc de base binaire, un état étant
appelé bit. On commence par trouver la plus grande puissance de 2 qui soit égal ou inférieur au nombre et on calcule le reste. On pose 1. Ensuite on passe à la puissance de 2 immédiatement inférieur, si le reste de l'opération précédente est inférieur ou égal à cette puissance de 2 on pose à nouveau 1 sinon on pose 0. Et on répète l'opération jusqu'à atteindre la puissance nulle. Par exemple 18 fera 10010 car: 18=2 (mod 16) donc on pose 1 et on retient 2, celui-ci est inférieur à 8 par conséquent on pose 0, et 2 est également inférieur à 4, là encore on pose 0. Mais 2=0 (mod 2) donc on pose 1. Enfin puisque le reste est nul on sait que pour la dernière puissance de 2, on aura un bit à 0. Si l'on travaille sur des mots de 8 bits on devra compléter les trois premiers bits par des zéros. On pourra disposer le calcul ainsi : |
Calcul algébrique hiérarchique |
Ce système, aujourd'hui utilisé dans pratiquement toutes calculatrices, place automatiquement les parenthèses dans une expression selon l'ordre de priorité des opérateurs. |
Haute intégration |
Ce dit d'un circuit intégré lorsqu'il comporte plusieurs milliers de transistors (LSI). Lorsqu'il est composé de plusieurs millions de transistors, on parle de circuit à très haute intégration (VLSI). |
Mémoire à bulles magnétiques |
Cette technologie est apparue à
la fin des années 70. Elle repose sur le fait qu'une feuille
magnétique soumise à un champ magnétique continu,
engendre des zones magnétiques cylindriques de polarités
opposées au reste du matériau. Ces zones sont appelées
bulles. L'action à nouveau d'un champ magnétique, cette fois alternatif, va alors permettre de déplacer ces bulles dans le matériau et par là même de créer des motifs. Or si on interprète, selon la polarité du matériau, l'absence de bulle par un 0 et son antinomie par un 1, on voit tout de suite que ces motifs vont pouvoir jouer un rôle de stockage des données. |
Mémoire morte |
Dénomination d'une mémoire qui n'a pas besoin d'être alimentée pour conserver ses données. |
Mémoire volatile |
Appellation d'une mémoire qui perd son contenu lorsqu'elle n'est plus alimentée. |
Opérations booléennes ou logiques |
En associant plusieurs interrupteurs, résistances,
transistors, on peut créer des ensembles de composants (portes
logiques) qui serviront à appliquer à la tension d'entrée
les opérations logiques AND, OR, NOT, XOR. Celles-ci ont été
définies axiomatiquement par Boole en 1847 et il a définit
pour cela une base binaire où 1 signifie vrai et 0 faux. Ces opérations logiques permettent de combiner les deux états binaires et ainsi d'obtenir de nouvelles propositions (et dans l'exemple du dessus, d'obtenir une tension de sortie soumise aux conditions des portes logiques). Voici les tables de vérité qui les définit: Bien sûr, A et B peuvent contenir plusieurs bits, dans ce cas on opère bit par bit; par exemple 101 AND 010 donnera 000, 100 AND 101 donnera 100, 001 OR 110 donnera 111, 010 XOR 111 donnera 010 et NOT 001 fera 110. |
Opérations de décalages |
Désigné par << et >>, ils
servent à décaler vers la gauche (respectivement vers
la droite) tous les bits de l'opérande de gauche de n
positions, où n est la valeur de l'opérande de
droite. L'espace vide est remplacé par des 0. Par exemple, 20<<2 correspond à décaler 00010100 de 2 bits vers la gauche; ce qui donne 01010000 (80). Autre exemple: 20>>2 correspond à décaler 00010100 de 2 bits vers la droite; ce qui donne 00000101 (5). Ainsi on voit que lorsqu'on décale l'opérande de un bit vers la gauche, cela revient à la multiplier par 2, et que lorsque l'on décale celle-ci de un bit vers la droite, cela revient à la diviser par 2. Plus généralement, le nombre de gauche sera multiplié (divisé), pour un décalage de n bits vers la gauche (vers la droite), par: |
RAM |
Pour Random Access Memory (mémoire
à accès aléatoire). C'est une mémoire volatile
dans laquelle on peut écrire des données, les stocker
et ensuite les lire. De plus "à accès aléatoire"
signifie que l'on peut accéder directement à une zone
mémoire connaissant son adresse. Par exemple, le temps d'accès pour lire une même variable en #0000H ou en #AAAAH est le même. Ce type de mémoire est aussi dit mémoire vive. |
Registres |
Les registres sont des zones mémoire situées au coeur de tous les microprocesseurs. Ils sont indispensables car ils permettent de traiter les données arrivant au microprocesseur. Il en existe plusieurs types avec un rôle parfois très différent. |
Registres de données |
Ils permettent le stockage des données transitant entre le bus de données et l'UAL. Ce type de registres est donc très souvent mis à contribution. |
Registres à étages |
(en anglais Stack Levels) Ces types de registres,
que l'on trouve sur les machines à systèmes RPN, permettent
de stocker temporairement les valeurs intermédiaires entrées
ou calculées d' une expression et ce, de façon hiérarchique
et telle que le dernier nombre à être entré soit
également le premier nombre à sortir (LIFO). Ils disposent en général, pour cela, de 4 emplacements ou registres (X, Y, Z, T), l'emplacement X contenant la valeur qui est affichée sur l'écran. Les opérations interviennent seulement sur les opérandes des registres X et Y. De plus tous ces registres contiennent, tant qu'ils ne sont pas utilisés, la valeur 0. Voyons cela par un exemple: Soit à calculer 7+(3x4) La valeur du registre X est alors copiée dans le registre Y. Ensuite on tape 3 et on appuie à nouveau sur return. C'est maintenant Z qui prend la valeur 7 et Y la valeur 3. On saisie enfin 4 et puisque la valeur 3 est dans le registre Y, il ne reste plus qu'à taper le signe * et, pour terminer le calcul, le signe +. On comprend, là, pourquoi ce système est appelé registre à étages: A chaque fois que l'on tape return la hiérarchie monte d'un niveau alors que lorsqu'on tape un signe opératoire la hiérarchie descend d'un niveau. Maintenant il existe sur de nombreux calculateurs les touches ou (R pour "rolling" soit en français roulement). |
ROM |
Pour Read Only Memory (mémoire à
lecture seule). Mémoire morte dont les données sont enregistrées
une fois pour toutes lors de sa fabrication. On peut donc seulement
lire ces données. Ex: Les cartouches de jeu vidéo |
RPN |
Pour Reverse Polish Notation (Notation polonaise inversée).
C'est une méthode de calcul employée par la plupart des
calculateur HP et inventée en 1950 par le Polonais Lukasiewic
afin de proposer une alternative à la méthode de calcul
algébrique. La principale différence est que l'opérateur
vient après les deux opérandes. Ex: 41 ret 51 x donnera 2091 (ret permet la séparation des opérandes et est généralement repérée par la touche Return). En fait si on dispose cette opération ainsi: 41
on voit tout de suite l'analogie avec notre façon de poser l'opération
sur papier lorsque celle-ci est peu évidente.51 ret x ----- 2091 De plus dans le système RPN il n'existe aucune hiérarchie entre les opérations car celles-ci sont toujours effectuées entre seulement deux opérandes, il n'y a donc pas besoin de parenthèses. Par contre on doit alors utiliser des Registres à étages. |
UAL |
Unité arithmétique et logique. Traite
ou "manipule" les données envoyées par les
registres de données. |
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